Irené Fabre, "le Schpountz"dans «LE SCHPOUNTZ» (Marcel Pagnol, 1938) [voir les autres personnages]Avec son frère Casimir (Jean Castan), il est élevé par son oncle Baptiste (Fernand Charpin) et sa tante Clarisse (Odette Roger) depuis la mort de leur mère, mais ne se montre guère enthousiaste pour travailler dans l'épicerie familiale. Persuadé d'avoir un don pour la comédie, il se laisse piéger par Astruc (Robert Vattier) et sa bande de cinéastes blagueurs, et quitte son village de Provence pour se rendre à Paris. Aux Studios de France, il s'aperçoit être victime d'une farce. Mais la monteuse Françoise (Orane Demazis) intercèdant auprès du producteur Meyerboom (Léon Bélières), il devient accessoiriste. Plus tard, il accepte de jouer un rôle émouvant, et rencontre un inattendu succès comique. Il rend visite aux siens avec Françoise devenue son épouse, en taisant d'abord son succès et sa fortune pour mieux juger de leurs sentiments.
Dardamelle, architectedans «CARNAVAL» (Henri Verneuil, 1953) [voir les autres personnages]Lorsque son épouse Francine (Jacqueline Pagnol) lui jette à la figure qu'elle le trompe, sans jamais s'énerver, cet architecte le proclame autour de lui, et pose un calicot dans ce sens sur son balcon. Scandale chez les commères, inquiétude chez les édiles, mais amusement des badauds ! Sur la préconisation d'un psy (Saturnin Fabre), quelques maris trompés montent, pour le carnaval, sur son "char de cocus" qui remporte un vif succès. Au dîner du comité des fêtes, Dardamelle s'est réconcilié avec son épouse et prétend que cette histoire était une farce.
Honoré de Marseilledans «HONORÉ DE MARSEILLE» (Maurice Régamey, 1956) [voir les autres personnages]Cet oisif Marseillais raconte au journaliste Bob Patrick
(Michel Etcheverry) venu l'interviewer comment ses ancêtres Protis
(Fernandel) et Honoris
(Fernandel) ont respectivement fondé Massilia et inventé la pétanque. Un dimanche, sûr de sa réussite, il emmène son épouse Toinette
(Maryse Patris) à une partie de pêche avec ses amis Pastèque
(Andrex) et M. Garrigues
(Henri Crémieux). Mais comme il est malade sur le bateau, l'équipe est obligée de débarquer, et de manger chez M. Garrigues la bouillabaisse préparée avec leurs maigres prises. Ses infidélités sont trahies par son ami Saturnin
(Rellys), qui ignorait lui servir d'alibi depuis des mois. Suite à quelques cours par correspondance, il s'établit maître tailleur, et prépare pour Saturnin un piteux costume beaucoup trop ample... Il s'énerve contre son voisin italien Pasquale Marchetti
(Francis Blanche) qui lui fait casser de la vaisselle en lui suggérant de déplacer le sapin de Noël. Pour faire plaisir à M. Baccala
(Robert Pizani), il fait élire sa secrétaire particulière
(Jacqueline Leroux) comme "Miss Flots Bleus" de l'année.
Protisdans «HONORÉ DE MARSEILLE» (Maurice Régamey, 1956) [voir les autres personnages]Honoré
(Fernandel) raconte au journaliste Bob Patrick
(Michel Etcheverry) comment ce chef phocéen, six cents ans avant Jésus-Christ, a accosté à ce qui deviendrait le Vieux Port. Le roi des Ligures
(Jim Gérald), qui occupait le pays, lui offrit l'hospitalité et lui fit épouser sa fille Gyptis
(Yvonne Monlaur). Ainsi fut fondée la cité de Massilia, à l'origine de Marseille.
Honorisdans «HONORÉ DE MARSEILLE» (Maurice Régamey, 1956) [voir les autres personnages]Honoré
(Fernandel) raconte au journaliste Bob Patrick
(Michel Etcheverry) comment ce chef romain, assiégé pendant six mois par les légions de César, inventa par ennui le fameux jeu de pétanque.
Fernand Vignarddans «LE COUTURIER DE CES DAMES» (Jean Boyer, 1956) [voir les autres personnages]Maître coupeur chez Apollini (André Bervil), il réalise sous le nom de "Farden" son rêve de créer des robes en héritant de «BOLITA couture», un établissement de haute couture.
Albert Rimoldidans «L'ASSASSIN EST DANS L'ANNUAIRE» (Léo Joannon, 1962) [voir les autres personnages]Naïf employé de banque moqué par ses collègues, ce célibataire obtient une promotion comme convoyeur de fonds par son ami le directeur Leclerc (Georges Chamarat). Mais lors de sa première mission, alarmé par la nouvelle de l'accident de sa douce Jenny (Édith Scob) dont il vient de faire connaissance, il fait faire un détour à Bertrand (Jacques Harden) et le fourgon est braqué. Soupçonné par le commissaire (Robert Dalban) et le juge d'instruction (Henri Crémieux), il est rapidement disculpé. Hébergé par Levasseur (Maurice Teynac), inspecteur de l'assurance, et Édith (Marie Déa), la sœur de celui-ci, il sert d'appât aux malfaiteurs dans l'espoir de retrouver le butin. Sur son chemin meurent quatre personnes. Il découvrira la culpabilité de Levasseur et de sa sœur.
Guillaume Dodutdans «LE VOYAGE À BIARRITZ» (Gilles Grangier, 1963) [voir les autres personnages]Ce chef de gare apprend la suppression du dernier train de voyageurs, ce qui sonne la fin de sa petite gare de Puget-sur-Var. Il se réjouit toutefois car son fils Charles (Jacques Chabassol), qui poursuit ses études à Londres, a obtenu son diplôme d'ingénieur. Gagnant un court séjour de quelques heures dans la capitale britannique, Dodut est surpris de ne pas y voir son fils qu'il a pourtant prévenu. Lorsque Charles revient enfin auprès de sa famille, son père lui annonce qu'ils vont enfin pouvoir faire ensemble le voyage à Biarritz dont ils rêvent depuis vingt ans. Mais celui-ci décline l'offre, car il doit justement y rejoindre M. Robertson (Richard Caldicot), son patron – mais aussi, ce qu'il ne révèle pas, son beau-père potentiel.
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05-09-2007