Un chaud été à New York, se retrouvant seul dans son appartement tandis que femme et enfant sont en vacances, un éditeur marié depuis sept ans invite chez lui sa pulpeuse nouvelle voisine dans l'espoir irraisonné de la séduire.
0:00:36 En version originale, le film s'appelle "The Seven Year Itch".
Littéralement, cela signifie La démangeaison des sept ans.
0:56:14 Richard Sherman (Tom Ewell), trente-neuf ans, très attiré par la sous-locataire du dessus(Marilyn Monroe), explicite cette appellation lorsqu'il étudie dans son bureau le livre du docteur Brubaker (Oskar Homolka).
Sherman Triste, triste, triste. Chapitre 6. De Brubaker et Steckel. Théorie du processus de l'infidélité sporadique chez l'homme marié ou "la démangeaison des sept ans". Une étude approfondie de dix-huit mille couples mariés effectuée par le docteur Steckel et moi-même nous a conduit à conclure que la courbe du désir chez l'époux d'âge mûr atteint un sommet dans la septième année de mariage. Le professeur Steckel a baptisé ce phénomène avec une pointe d'humour La démangeaison des sept ans.
Il constate alors être en train de se gratter l'épaule.
Pour ce rôle de fille sexy, Marilyn Monroe est immortalisée, sur les affiches du monde entier et sur de nombreuses photos promotionnelles, avec sa robe qui se soulève.
1:11:35 Dans le film, la jolie voisine (Marilyn Monroe)n'est jamais vue ainsi de pied en cap. À la sortie du cinéma avec Richard (Tom Ewell), elle se place volontairement au dessus du soupirail en entendant arriver le métro souterrain. La caméra panneaute de sa tête jusqu'à ses jambes, montrant ainsi le souffle induit par le passage de l'invisible rame.
0:52:31 Devenue culte, cette image apparaît ou est parodiée régulièrement au cinéma, par exemple dans :
Bien sûr, cette liste est loin d'être exhaustive ! N'hésitez-pas à nous signaler vos propres découvertes.
Par ailleurs, d'autres disciplines se sont emparées de cette scène mythique.
En Bande Dessinée :
Natacha, l'hôtesse de l'air sexy imaginée par François Walthéry, apparaît la robe relevée sur la couverture de l'album de son 20e anniversaire.
« Dans "Les Sorcières de l'épée de cristal : Lorette et Harpye"(Crisse et Jacky Goupil, Vents d'Ouest), Crisse caricature Marilyn Monroe dans le rôle de Lorette, une sorcière qui a emprunté l'apparence de la ravissante actrice afin de se dégotter un prince charmant. »
Des photographies artistiques s'en inspirent :
L'actrice Sin Min-ah a participé en juin 2009 à une série de photos pour le 8e festival de la mise-en-scène du film court représentant cinq personnages féminins célèbres, dont la fameuse Marilyn Monroe et sa robe légère.
Vers mai 2009, c'est l'acteur brésilien Wagner Moura qui pose en robe volante au-dessus d'une grille.
Et à Bollywood en mai 2010 (?), la star et sa robe sont imitées par Riya Sen (marron), Negar Khan (fleurie), Mallika Sherawat (rouge), Tanushree Dutta (blanche, dessous doré), Neetu Chandra (noire vaporeuse), Kareena Kapoor (noire et courte) et Divya Dutta (blanche).
La publicité sait également en tirer partie :
En mars 2003 au Royaume-Uni, la joueuse de tennis russe Anna Kournikova retenait sa tenue dans le fameux souffle ascendant pour un spot télé vantant une très célèbre marque de chaussures de sport.
En Nouvelle-Zélande, vers novembre 2007, une boutique de prêt-à-porter propose une affiche où la jupette se soulève sous l'effet du vent.
Dans la presse, le souffle d'un Coupé Turbo soulève la robe blanche du modèle, avec un slogan – "Some like it fast" – qui évoque davantage «Some like It Hot» (alias «CERTAINS L'AIMENT CHAUD»), également réalisé par Billy Wilder et interprété par Marilyn Monroe.
Ou alors, ce sont des marques de sous-vêtements féminins – en noir et blanc, en robe bleutée ou en gros plan – qui s'appuient sur cette envolée qui révèle (presque) tout.
Parfois, le détournement est prononcé, comme cet Écossais au kilt relevé devant sa bouteille d'alcool, ou la dragée chocolatée proposant de gagner un voyage à Londres.
L'art pictural n'est pas en reste :
En 2006, Max Emadi ose peindre une femme islamique en robe traditionnelle retroussée par le souffle venant d'une grille devant une mosquée.
D'autres œuvres encore, telles :
L'une des créations exposées au Musée de l'Ours en Peluche en Corée du Sud.
Nos amies les bêtes aussi ont le privilège d'être déguisées en Marilyn.
Certain(e)s préfèrent habiller leurs poupées – comme cette Barbie officielle ou des modèles créés de toute pièce.
Si vous connaissez une anecdote illustrable pour ce film ou un autre, envoyez-la nous ! N.B. : Sur CINECLAP, chaque participation est remerciée par une dédicace – et un lien vers votre site, blog, forum ou réseau social si vous avez !...