À cause des caprices de la célèbre actrice Nicola Anders
(Winona Ryder), Viktor Taransky
(Al Pacino) – réalisateur en perte de prestige – ne peut terminer «Aube Crépuscule». Un admirateur, Hank Aleno
(Elias Koteas), lui lègue à sa mort "Simulation One", le logiciel d'acteur virtuel qu'il a créé. Neuf mois plus tard, le film sort avec une actrice inconnue mais néanmoins merveilleuse : Simone
(Rachel Roberts #3). Évidemment, Taransky ne peut présenter à personne cette actrice virtuelle, à qui il prête geste, phrasé et apparence. Sans l'avoir jamais rencontrée, personne ne doute de l'existence de Simone : ni Elaine
(Catherine Keener), directrice de production et ex-épouse de Viktor, ni les acteurs – tel que le prétentieux Hal Sinclair
(Jay Mohr) – avec qui elle ne tourne aucune scène dans ses deux films, ni la presse avide de la rencontrer, ni le public qui l'ovationne. Face à la pression des médias, Taransky décide de lui donner "vie". Il emploie une doublure à l'hôtel, la prétend agoraphobe, accepte une émission en duplex, diffuse en exclusivité photos et interviews écrites, produit son hologramme en concert, la "présente" sous l'aspect d'un mannequin à son ex... Simone, en tournée humanitaire, rafle doublement l'Oscar du meilleur rôle féminin. Ayant abandonné ses prétentions de star, Nicola Anders auditionne pour Taransky. Comprenant qu'Elaine ne reviendra pas à lui tant que Simone existera, Viktor décide d'avilir sa créature... amplifiant sans le vouloir son succès. L'ayant détruite digitalement, Viktor est accusé de son meurtre. Seule sa fille Lainey
(Evan Rachel Wood) croit sa version. Aidée de sa mère Elaine, elle ressuscite l'actrice numérique. Simone aura un bébé "Pixel" avec Viktor, et se lancera dans la politique...