Quand sa petite entreprise de menuiserie flambe, Yvan Lansi
(Vincent Lindon) se retrouve avec de nombreuses factures impayées et des commandes qu'il ne peut pas honorer. Pour tout compliquer, Charles
(Albert Dray), l'expert chargé d'estimer les dégâts, se montre soupçonneux... Pire : Maxime Nassieff
(François Berléand), son courtier en assurances et ami, apprend à l'entrepreneur qu'il n'est pas couvert, car il détournait l'argent des primes. Son supérieur et complice du siège venant de décéder, il ne peut antidater un contrat comme ils en avaient l'habitude. Lorsque le contrôleur de l'URSSAFF
(Simon Monceau) vient lui réclamer sa dette, Yvan ne voit qu'une issue : truquer lui-même le contrat. Avec l'aide de son employé Louis
(Pascal Leguennec), ancien taulard qui sait neutraliser une alarme, de son ami Sami
(Roschdy Zem), compagnon de son ex-femme Nathalie
(Zabou) et professeur de sport entraîné à l'escalade, de son fils Christophe
(Yoann Denaive) féru en informatique, et de Maxime, il réussit. Pour faire croire à un cambriolage, les complices volent une encombrante œuvre d'art et s'en débarrassent dans le canal. Lorsqu'ils rentrent à l'atelier, Charles leur indique avoir tout découvert : c'est le jeune Amine
(Lokman Nalcakan), petit-cousin de Sami et copain de Christophe, qui a mis le feu involontairement après avoir pénétré dans l'espoir de voler quelque argent. Lorsque madame Chastaing
(Anne Le Ny), une inspectrice des assurances réputée implacable, vient faire l'expertise officielle, elle apprend à Yvan – sans le mettre en cause – que son contrat est un faux. D'ailleurs, la police se rend à l'agence de Nassieff pour enquêter sur les détournements de prime d'assurance. Par amour, l'innocente secrétaire Lucie
(Catherine Mouchet) s'accuse de tout et dégage son patron – pourtant coupable – de toute responsabilité. Le remboursement de l'assurance touché, les affaires reprennent pour la petite entreprise, les ennuis du quotidien aussi...