Dans le taxi qui les mène chez le juge, Christine
(Claude Jade) reproche à Antoine
(Jean-Pierre Léaud) d'avoir oublié que c'est le jour de leur divorce. Il lui prouve toutefois se souvenir de la date de leur mariage. En pensée, elle se remémore
leur dispute à cause d'une leçon qu'elle sort donner. Puis il lui fait une blague en lisant le journal au lit. Pendant qu'elle est seule chez la juge
(Marie Henriau), il se souvient de
leur premier baiser, qu'il lui a donné en choisissant une bouteille dans la cave. Lorsqu'elle attend à son tour à l'extérieur, elle se souvient du
même endroit... mais c'est elle (en fait à une autre époque) qui donne le baiser. Lorsque le divorce est prononcé en leur présence, la juge chausse ses
lunettes, ce qui évoque à Antoine celles de Christine.
Tandis qu'ils sont interviewés en sortant du palais de justice, l'avocat de Christine
(Jean-Pierre Ducos) rencontre Colette
(Marie-France Pisier), une collègue. Celle-ci reconnaît Antoine, qui
l'avait abordée en leurs jeunes années aux jeunesses musicales.
Plus tard, à l'imprimerie, lorsqu'Antoine évoque Sabine
(Dorothée), son collègue
(Emmanuel Clot) rappelle qu'il avait l'habitude de
sortir avec des filles beaucoup plus grandes que lui.
Par la suite, Colette se rend dans la librairie de son ami Xavier
(Daniel Mesguich). Lorsque l'employée
(Monique Dury) lui trouve le livre d'Antoine, elle lit un passage au hasard, où celui-ci narre
une punition dans un réfectoire pour avoir entamé trop tôt son pain.
Plus tard, Antoine accompagne son fils Alphonse
(Julien Dubois) jusqu'au train. Au moment de l'embrasser, il se souvient de
lui tout petit, assis sur ses épaules. Au même moment, Colette a pris un autre train. Dans son compartiment-couchette, elle lit "Les salades de l'amour". Antoine y évoque comment
il l'avait remarquée et abordée à la salle Pleyel. Il en avait discuté avec son ami René. Elle refuse une sortie. Ses parents à elle le trouvent sympathique. Mais elle décline sa déclaration d'amour, et rate un rendez-vous, ce qui le décide à l'oublier. Le hasard voulut que ses parents et elle-même s'installent juste en face de sa fenêtre. Antoine rencontre alors Christine, violoniste, qu'il décide d'épouser, et avec qui il a un bébé. Elle rejoint l'homme qui l'a invitée au wagon-restaurant : c'est Antoine, qui a pris précipitamment le train en l'apercevant, sans ticket. Elle signale avoir commencé son livre, et rectifie un passage :
c'est lui qui était venu s'installer en face de chez eux. Interrogé sur sa vie actuelle, il précise être divorcé depuis la veille, et
séparé depuis trois ans de Christine.
Plus tard, Antoine se rend chez Sabine en espérant retrouver la photo d'elle reconstituée, mais refusant définitivement de le revoir, elle lui jette ses lettres. Il en relit une, ce qui lui rapelle
leur premier éloignement et sa demande de lui être fidèle.
À l'imprimerie, Antoine reconnait un visiteur : monsieur Lucien, un amant de sa mère, avec qui il va au café. Ils évoquent
celle-ci, son amour à lui pour Balzac, comment il les a surpris tous les deux enlacés place Clichy. Après quoi, le petit Antoine avait prétendu sa mère morte, ce qui lui valut une double gifle en classe par son beau-père. Lorsque son interlocuteur lui reproche son absence à l'enterrement de sa mère, Antoine explique
avoir été bloqué à l'armée en Allemagne à ce moment là.
Il écrit à Sabine pour évoquer cette rencontre. Il se souvient de
son séjour au Centre d'Observation pour Mineurs, son entretien avec la "spychologue", un rare moment d'affection de sa mère... Après avoir flirté à tout va à son retour de l'armée, il tint Sabine blottie contre lui au cinéma.
Plus tard, Colette et Christine font connaissance devant chez Sabine, absente. La première évoque
les visites régulières d'Antoine chez elle, mais sa préférence pour Albert. La seconde parle des relations mi-houleuses, mi-amoureuses avec Liliane, une amie.
Antoine avait rencontré dans la rue Colette, son mari Albert et leur bébé.
Un matin, Antoine parvient à revoir Sabine dans son magasin de disques. Il lui explique comment il était tombé amoureux de sa photo déchirée, et comment il l'a trouvée
en se rendant chez quelques photographes, et en frappant aux portes de nombreux appartements.
Sur le générique de fin, on retrouve
Antoine enfant, semblant "grimper au mur".