Durant la guerre au Vietnam, accompagné d'une poignée d'hommes à bord d'un patrouilleur, un capitaine américain en mission secrète remonte un fleuve jusqu'au Cambodge afin d'abattre un colonel renégat devenu l'idole d'un peuple.
ANECDOTES ET CURIOSITÉS SUR «APOCALYPSE NOW»
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0:01:47 Le film étant devenu culte, de nombreuses scènes ont marqué la mémoire du cinéma :
Cela commence avec la chanson "The end" des Doors, où le capitaine Benjamin L. Willard (Martin Sheen), étendu, pourvu d'une barbe de quelques jours, ayant manifestement bu, confond le bruit du ventilateur avec celui des hélicoptères qui hantent sa torpeur. Il se lève et écarte les lames du store.
WillardSaïgon. Merde. Je suis encore à Saïgon.
Il explique n'être rentré aux États-Unis que pour accepter le divorce.
Willard Ça fait une semaine que je suis là, à attendre une mission.
Enfin, deux militaires viennent l'escorter jusqu'au 2e bureau de Nah Trang où le reçoivent le colonel Lucas (Harrison Ford) et le général Corman (G.D. Spradlin). Tout en l'invitant à dîner, ses deux supérieurs lui remettent une photo du colonel Kurtz(Marlon Brando), devenu incontrôlable. Ils le chargent de le retrouver et de l'éliminer.
Sur le patrouilleur chargé de lui faire remonter le fleuve, Willard étudie le dossier de sa cible.
Willard est transporté dans l'un des hélicoptères du Lieutenant Colonel Kilgore (Robert Duvall). Pour effrayer les Viet Congs, Kilgore fait donner à plein volume "La chevauchée des Walkyries" de Richard Wagner.
Arrivés à destination, Willard et ses compagnons sont accueillis par un photo-journaliste américain (Dennis Hopper)portant un turban. Comme tous les "enfants" ici présents, il idolâtre Kurtz.
Willard est capturé par les fidèles qui le mènent dans une pièce vaguement éclairée par les flammes d'un feu. Le visage sortant par intermittence de la pénombre, Kurtz plonge ses mains dans une cuvette d'eau et s'asperge le crâne qu'il penche en avant.
Dans la dernière scène, tandis que Willard s'éloigne dans l'embarcation, un dernier mot est prononcé :
L'horreur. L'horreur.
LES GUIGNOLS DE L'INFO du 12 mars 2010.
Entre alcool et médicaments, mal rasé, le premier ministre François Fillon gît sous un ventilateur dont le bruit rappelle celui d'un hélicoptère. Un solo de guitare se fait entendre.
François Fillon Pendant des mois, j'avais attendu qu'on me confie une mission. (Regardant dehors à travers le store) Matignon. Je suis encore à Matignon. Et puis enfin, le miracle.
Le président de la république entre.
Nicolas Sarkozy Fillon. Faut aller recadrer Bussereau là-bas. Je l'ai envoyé se présenter en Poitou-Charentes, mais il fait n'importe quoi.
Sarkozy sort. Tandis que les paroles "This is the end" des Doors commencent, Fillon prend connaissance du dossier.
On le retrouve dans une barque, conduite par un rameur, remontant une rivière dans une légère brume jusqu'au marais poitevin.
François Fillon, en son for intérieur, regardant la photo de sa cible Dominique Bussereau avait traité des transfuges du MoDem de harkis, et un de ses hommes avait comparé Ségolène Royal à une nazie. Le rameur Bienvenue dans la Venise Verte. François Fillon, toujours en voix off Mais moi, plongé dans cet enfer pendant des mois, qu'aurai-je fait ?
Devant une foule en délire, Ségolène Royal, présidente du conseil régional de Poitou-Charentes et vice-présidente de l'Internationale socialiste, passe au volant d'une voiture électrique Heuliez. Un haut-parleur sur le toit diffuse "La chevauchée des walkyries".
Ségolène Royal J'ai sauvé Heuliez. Et ce que j'ai fait pour le Poitou-Charentes, je le ferai pour la France.
Fillon pénètre dans une pièce éclairée par des bougies et une fenêtre. La tête ceinte d'un turban, Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne et ancien premier ministre, surgit de l'ombre.
Raffarin François, tu viens pour Pupuce ? Écoute-le, c'est un pur génie. Tu vois, il pense globalement, pas en fraction.
Dans la pénombre, l'intéressé se fait entendre par un râle.
Raffarin Okay. Okay okay, je me tais. Tu vas voir, il est... Wouh !... Fillon, à l'hôte Dominique ? L'homme enturbanné T'es fou ! On dit Pupuce.
Bussereau lui lance quelque chose à la figure.
Bussereau, à son visiteur Ici ils ont un truc qui s'appelle "le Futuroscope". (Il plonge ses mains dans une cuvette d'eau et se mouille le crâne penché en avant.) Tu te retrouves dans une machine qui bouge devant un film qui survole le Poitou-Charentes. C'est l'horreur. Mais j'y retourne tous les jours. Pour apprivoiser l'horreur. Tu comprends ? Voix offPoitou Charentes Now, un voyage dont personne ne revient indemne. L'horreur.
Contexte politique
En ce moment a lieu la campagne électorale pour les régionales. En Poitou Charentes, pour battre Ségolène Royal, le gouvernement a envoyé Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports et président du conseil général de la Charente-Maritime. Il est également soutenu par Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre de Chirac et ancien président de la région Poitou Charentes. De plus, l'année dernière en pleine crise financière, Ségolène Royal s'est mobilisée pour sauver une usine automobile (Heuliez) dans sa région. Elle espère la sauver en misant sur la construction de voitures électriques.
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